NOTES
Comme pour les trilogies, Hugo recompose, moins librement, un paragraphe d'A. Pierron (ouvrage cité, p. XLVI): « Le biographe prétend que, sur les soixante-quinze pièces, il y avait soixante-dix tragédies, et seulement cinq drames satyriques. Cette assertion est parfaitement erronée, et elle ne saurait soutenir le moindre examen. Outre les Hérauts, Circè, Cercyon, le Lion, Protée, qui étaient certainement des drames satyriques, et qu'on nomme toujours comme tels, il en faut compter plusieurs autres encore, soit d'après de sûrs témoignages, soit d'après la nature même des fragments qu'on en a conservés. Tels sont Prométhée allumeur du feu, Sisyphe transfuge, Amymone, Glaucus marin, le Sphinx, les Argiens, etc. Le fragment des Argiens que j'ai cité plus haut ne souffre guère de réplique. »
S'il ne l'a pas forgé lui-même, on ignore où Hugo a trouvé le terme de « satyride » qui, étymologiquement, ne peut signifier que « fils (ou fille) de stayre ».